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Une Sculpture Curieuse au Salon D'Automne

Comedia - 1924

René Jéan

Une sculpture à signaler est la Porteuse de Parfumns, de M. Brecheret qui, l'an dernier, exposait une Mise au Tombeau des plus intéressantes. La Porteuse de Parfums se présente telle une colonne élancée, composée de formes cylindriques superposées qui représentent en leus synthèse le bas du corps, le torse et la tète du modèle. L'artiste efforcé de suggérer l'élancement du corps feminin, sans se laisser subjuguer ni asservir par la nature en ses détails, et son oeuvre révéle un talent vigoureux et personnel.

This note is fond in exposition catalog of the 1926.

 

 

Cette "Porteuse de parfums" est faite de volumes sphériques, ovoides qui s'emboitent les uns dans les autres. Peu importent à l'auteur les rapports qui existent entre eux: le bassin est énorme, les seins minuscles. M. Brécheret avait décidé de réussir avec des formes féminines une composition en fuseau; il a soumis la naure à toutes le opérations nécessaires, puis il a substitué à chaque membre des volumes géométriques. Il ne s'agit pas évidentment d'une imitation de la réalité, mais d'une variation sur ce théme réel qu'est une femme. Si nous insistons sur cette oeuvre, ce n'est pas à cause de ses qualités particulières, mais parce qu'elle représente une conception artistique à laquelle certains sculpteurs demeurent attachés, alors que les peintre nous l'avons dit, commencent à l'abandonner.

This note is propriety by Sandra Brecheret Pellegrini

 

 

Les Temps - Paris

Thiébault Sisson

Pour conduire à la seconde partir de l'exposition d'art urbain - façades d'hôtelleries et de boutiques, - organisée sur le terre-plein d'où s'élancent les degrés qui conduisant au premier étage, un départ d'escalier en forme de muraille escalade les six nu huit marches qui mènent de l'escalier au terre-plein. Il est orné d'une composition religieuse où trois figures de saintes femmes lent leurs larmes à celles d'une Mater Dolorosa sur les genoux de laquelle repose le corps inanimé de son fils. Je ne veux pas ici discuter l'opportunité de cette conception. Il est trop évidente qu'un motif religieux, quel qu'il soit, est en opposition absolue avec l'idée d'un décor de parc à laquelle s'était soumis le sculpteur. Mais ce que je tiens à relever, c'est la nouveauté d'une recherche où l'artiste s'est ingénié à ne donner d'autre épaisseur aux figures que celle de la muraille.

Les saintes femmes debout, la Vierge assise, le Christ mort ne dépassent pas L'aplomb du bloc de maçonnerie qu'ils surmontent et dont ils constituent l'unique ornement. Le moyen àge avait connu de ces hardiesses. Il les avait même pratiquées couramment, jugeant avec raison qu'une sculpture exécutée pour un emplacement déterminé dans un ensemble architectural a pour devoir absolu de se soumettre à cette architecture et d'en respecter scrupuleusement les lignes.

Ajoutons que, l'idée admise, il n'y a qu'à louer le sculpteur pour l'adresse avec laquelle il a su ordonner son ensemble, pour le sentiment dout il l'a empreint et pour l'habileté technique déployée. L'artiste a signé son ouevre du nom inconnu de Brecheret. Ce nom est d'autant plus à retenir quil est celui d'un jeune et que cette Pietà paraît-il, est un prémier début.

This note is fond in exposition catalog of the 1926.

 

 

 

Les Temps - 26/02/1928 - Paris

Thiébault Sisson

Dans cette grand figure de femme (La Baigneuse) étendue en une pose indolente sur les sol ou sur un lit de repos, et dont le buste s'érige, nonchalant dont la tête se redresse en une attitude d'une noblesse piquante, dont le regard, sûr de lui, se promène sur tout ce qui l'entoure avec expression de fierté dédaigneuse, l'artiste ne s'est nullement proposé de se livrer a une étude serrée de la forme; il n'a prétendu qu'a créer une oeuvre décorative, d'une allure et d'un sentiment tout modernes. Il y a réussi avec un rare bonheur. La formule, a la fois très complété et très neuve na plus rien des excès de simplification qui caractérisèrent, il y a quatre et cinq ans, ses envois au Salon d'automne, envois ou se marquait néanmoins une fralcheur juvénile, ou se revélait en même temps qu'un instinct décoratif très aigu un souci très fin de l'arabesque.

Une pièce comme celle-ci mériterait d'attirer l'attention de son gouvernement et de valoir au sculpteur la commande d'une réalisation en marbre qui en accuserait d'avantage encore l'accecit.

 

 

Les Salons de Peinture

Le Salon des Indépendents - Revue de l'Amérique Latine - Paris, lº/04/1929.

En sculpture, Brecheret reste également fidéle ses récentes oeuvres, son nux étendu, intitulé Après le Bain, est de sa meilleure verve. La Fuit en Egypte séduit par maints rapports de lignes, par des profils d'une étonnante pureté, enveloppés de cette grâce souple qu'on trouve dans toutes ses oeuvres, mais on est porté à faire une réserve sérieuse en ce qui concerne la tête et le cou de l'âne, réserve faite à regret, car les oeuvres de cet artiste sont d'un charme réel qui leur donne un a utre attrait que leur valeur décorative.

 

Art critiscism of twientieth century has very often diffused on literary speeches deflecting the general and neccessary historical view which regulate and acted on artistic life of nowadays. Artists' interpretative lonelines on each figurative suggestion, non-social art free from burgeois and consuming models which frequently become latent indictment or direct charges, are the primary causes, but not the only ones, of a closed and culturally aristocratical art. Victor Brecheret's life and artistic course is a typical fact of it.

We have been checking european critique of art has a tendency to consider south-american artists 'and their education related to a certain kind of cultural nostalgia for the long periods spent in Europe. We agree these are effectively fundamental years for their development but affirming that without such experience perhaps the same artists would not be so, looks like a great cultural racism. Studying Brecheret's artistical schedule we are certainly able to find out suggestions from Duchamp, Lipchitz, Zadkine, Boccioni and surely so many others if a History of the Sculpture in the twientieth century had already been written or well enough studied. But we could also question how much the presence of Brecheret in Rome and Paris in such important years, from 1913 to 1934, has effectively 9ffered and influenced that ambiance. The several exhibitions he preformed and works he executed must have left remarkable impressions. At the same time the figurative order of the twientieth century was being settled Brecheret must be included in that culture as an interpreter, a performer who cannot be forgotten or even misinterpreted.

lt.could be important to consider here a passage of Brecheret's life: when Rod in died in Paris in 1917, Brecheret felt the necessity to be present and so travelled from Rome to Paris in order to follow the sculptor's funeral as many other young sculptors did paying homage to Rod in, surely recognized next to Medardo Rosso, as the predecessor of the modern sculpture despite all the limits the figurative crisis in arts had been facing. Really we cannot forget, both Rodin and M.Rosso "have not reconstructed plastic form" as Argan noted; New ideals which in sculpture caused the representation of mith, history and allegory connected to a political morality had failed definitively and so decayed every aesthetic value. Both efforts, Rodin's and M.Rosso's, helped in building up an enlightened cromatic view initiated by the impressionists and also the "macchiaiolli", "breaking up the traditional conception on the relation between form and space, but n6t to renew the structure in form" (Arqan). This exactly decisive moment in arts must be read and found out in the work of Brecheret who discovered his own objectivity, defeating fourth dimension and inconsistent object to regain primary shapes intimately connected to his "brasilidade", helped as Arp and Moore were, by the geometrical elements from Brancusi. This is a great demonstration of sensibility and inventive intelligence. But Brecheret also identified his ancestral classicism under a social-political point of view on the long elaboration of the Monument to the "Bandeiras". Old motives which determined contemporary sculpture, besides the elegant "Deco" formalisms allowed Brecheret, we still insist, to define his "brasilidade" and the conscience of his own historicism. This is largely demonstraded by one of the most important art productions of our century, dedicated to the work of man, that is, the modern "Bandeirante" without whom a city like S. Paulo would not exist: this is the Monument to the "Bandeiras" where the morality overcomes the limits of figurativeness. This huge plastic "mural", if we forget for a while to classify it simply as the biggest sculpture on The world, is one of the truly and thrilling social messages of south-american art, able to eclipse any thematic eloquence from Siqueiros, murals, a monument to which every workman-"bandeirante" on the world should bring garlands of flowers.

GIUSEPPE CANTELLI, Professor of History of Medieval and Modern Art at the History of Art Instituto - University of Studies of Siena-Italy, in "Una casa con tre cipressi in João Moura Street, in S. Paulo: il Museo Victor Brecheret", next plublishing.